Claire Chazal : Orange, Avignon, le Luberon et elle
Par Fabien BONNIEUX
En juin, Claire Chazal était déjà au Théâtre antique d'Orange pour l'émission "Musiques en fête".
Photo ange esposito
Avignon
Mercredi, l'ex-présentatrice du "20 heures" de TF1 animera sur France 5 une soirée aux Chorégies
Amoureuse du Vaucluse depuis plus de 30 ans, l'ex-vedette de TF1 sera la Madame Loyal de la grande soirée "Madame Butterfly" de Puccini, diffusée ce mercredi (20h55) sur France 5, la nouvelle maison de la journaliste depuis l'hiver dernier.
Quel rôle aurez-vous exactement pour cette soirée ?
Claire Chazal : Oh, ce sera très simple, je vais surtout introduire la soirée et, si on a le temps, j'essaierai de poser quelques questions aux interprètes plus tard dans la soirée. Les équipes de France 5 auront capté quelques jours auparavant l'opéra "Madame Butterfly", avec la merveilleuse Ermonela Jaho. C'est vraiment la mission du service public de proposer des opéras à une grande heure d'écoute. Ce sera le cas en août avec "La Traviata", diffusée sur France 3.
Pour vous, les Chorégies, c'est un rituel d'été immanquable ?
C.C. : Oui et c'est le cas depuis 35 ans. Les Chorégies sont plus populaires que le festival d'Aix-en-Provence, que j'aime aussi beaucoup. À Orange, j'ai vu des spectacles extraordinaires avec Roberto Alagna ou José Van Dam. Le lieu a une acoustique formidable, parce qu'il a été conçu pour ça. On peut parler de véritable communion avec le public.
Vous êtes aussi une fidèle du Festival d'Avignon...
C.C. : Oui et c'est d'ailleurs mon rituel le plus important. Dans la Cour d'honneur, j'ai eu de très grandes émotions en tant que spectatrice, grâce à Isabelle Huppert ("Médée"), Daniel Auteuil ("Les Fourberies de Scapin") et Denis Podalydès ("Richard II"). Cette année, j'avais prévu depuis longtemps d'aller voir "Les Damnés" par la Comédie-Française. Ivo Van Hove est un metteur en scène exceptionnel. J'avais aussi prévu de voir le spectacle d'Amos Gitaï sur Yitzhak Rabin. Olivier Py (directeur du Festival d'Avignon ndlr) est un ami très cher, j'étais d'ailleurs au Conseil d'administration (en tant que personnalité qualifiée) du Théâtre de l'Odéon quand il en assurait la direction.
Votre Vaucluse, c'est aussi le Luberon, non ?
C.C. : C'est la région que je préfère en France. Il y a quelques années, j'y ai eu une maison, à Oppède. Aujourd'hui, je viens souvent à Ménerbes, où j'ai des amis très chers. Quand je suis dans le Luberon, j'en profite pour lire et pour me balader dans les villages de Roussillon, Goult, Bonnieux, qui sont restés authentiques.
Côtoyez-vous, l'été, en Vaucluse, Michel Field, qui est basé du côté à Saint-Saturnin-les-Apt ?
C.C. : Bien sûr. Michel est un enfant du pays, il est né là, il a d'ailleurs gardé l'accent. Je suis souvent allée chez lui.
Vous avez repris l'hiver dernier la présentation de l'émission culturelle "Entrée libre" sur France 5. Vous y retrouvera-t-on à la rentrée ?
C.C. : Absolument. La première émission sera diffusée le 12 septembre. On avait eu Delon pour terminer la saison, j'espère qu'on aura un artiste de cette envergure pour démarrer la suivante. Personnellement, je n'ai pas révolutionné la présentation de cette émission, qui était très bien avant que je n'arrive. Dans "Entrée libre", c'est surtout l'angle original des reportages et des sujets traités qui sont intéressants.
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