Une de Libération : Rachida Dati accuse Anne Hidalgo et dénonce un "conflit d'intérêts"
Par La Provence (avec AFP)
Rachida Dati participe à une commission d'enquête parlementaire sur les affaires culturelles et l'éducation à l'Assemblée nationale française à Paris le 19 mars 2024.
PHOTO D'ILLUSTRATION AFP / EMMANUEL DUNAND
La ministre de la Culture Rachida Dati s'en est pris, vendredi 26 avril, à la maire de Paris et à Libération, après la une du quotidien mardi affirmant qu'elle aurait touché plus de 800 000 euros comme avocate d'Orange tout en étant député européenne.
"J'ai un métier, j'ai été magistrat, c'est comme ça que je suis devenue avocate, c'est autorisé par la loi : vous pouvez être parlementaire élue et avocate", s'est défendue la ministre Rachida Dati sur RTL.
"Que la Mairie de Paris se serve de ce journal, puisque ce journaliste est un ami de Madame Hidalgo, pour pouvoir m'attaquer sur quelque chose de légal, est-ce normal ?" s'est interrogée Mme Dati.
« N’y a-t-il pas un conflit d’intérêt quand Libération s’attaque à moi alors que ce journal est subventionné par la Mairie de Paris et que le journaliste est un ami d’#AnneHidalgo ? »
— Les punchline de Dati (@Dati_Punchline) April 26, 2024
Rachida Dati face aux magouilles de la gauche parisienne. #TahitiGate pic.twitter.com/NGW9pWsrEu
"Est-ce que ce journal, qui est subventionné par la Mairie de Paris, qui s'attaque à Rachida Dati, est-ce déontologique ?" a-t-elle ajouté, questionnant un possible "conflit d'intérêts".
"Contrairement à la maire de Paris" elle ne vit "pas sur l'argent public"
Rachida Dati s'en est également pris à Anne Hidalgo en affirmant que "contrairement à la maire de Paris" elle ne vivait "pas sur l'argent public."
Mardi, le journal Libération avait révélé que la ministre de la Culture aurait touché plus de 800 000 euros comme avocate d'Orange, alors qu'elle était députée européenne, entre 2010 et 2018.
🟡 ENQUETE. Dati, des contrats très juteux
— Libération (@libe) April 22, 2024
C'est la une de @Libe ce mardi
Lire : https://t.co/nj2k4mQp7h pic.twitter.com/k41O7MYwO6
L'ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy et ex-députée européenne est mise en examen pour corruption et trafic d'influence passif par personne investie d'un mandat électif public depuis juillet 2021, dans l'enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG.
Peu après sa nomination rue de Valois, l'actuelle maire du 7e arrondissement de la capitale avait confirmé son intention de briguer la mairie de Paris en 2026.
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