JO-2024 : tempête sur le Belem, le carnet de bord de Yassine Nassah
Par Y.N.
Ce vendredi, alors que le Marseillais se remettait à peine de la demi-finale de Ligue Europa de l'OM qu'il a regardée à bord, il raconte la tempête qu'il a vécu sur le pont du Belem au large de l'Italie.
Photo V. CURUTCHET / Caisse d'Epargne
Carnet de bord du Belem : sélectionné par la Caisse d’Épargne CEPAC, le Marseillais Yassine Nassah (19 ans) nous raconte tous les trois jours son expérience en Méditerranée à bord du Belem pour convoyer la flamme jusqu’à Marseille le 8 mai prochain.
"Pour moi tout va bien, encore, même si ça n'a pas été le cas de tout le monde. Ce vendredi, pour la seule fois de la traversée, on a subi une grosse tempête au large de l'Italie. La veille au soir, j'étais au chaud devant OM-Atalanta, le lendemain face à la tempête. Le vent était surpuissant et les vagues monstrueuses. La plupart de l'équipage s'est réfugiée à l'abri, certains ont vécu l'enfer, d'autres étaient malades avec le froid notamment ou la houle qui était... extrême. Mais moi j'ai vraiment kiffé ! On était 4 ou 5 sur le pont, les conditions étaient dures mais les sensations sont uniques. La traversée n'aurait pas eu la même saveur sans un épisode comme ça. Certaines vagues creusaient plus de 4 mètres, le bateau bougeait dans tous les sens, le premier mât rentrait dans l'eau à chaque fois que le bateau plongeait, et se retrouver seul et démuni devant l'immensité des éléments c'est particulièrement fort. Avant le stage, à part pour aller sur le Frioul, mon expérience en mer, c'était zéro alors évidemment que je voulais vivre ça.
Pendant ce temps, la flamme, comme à son habitude, se baladait un peu partout, tant qu'elle était à l'abri. Il n'y a pas eu de pression particulière par rapport à ça. L'équipage n'a rien craint ni pour elle, ni pour nous parce que comme ils disent, "avec son grand âge, le Belem en a vu des pires". D'ailleurs elle passe devant moi au moment où je parle. Depuis ce matin (hier), la météo est redevenue parfaite. Pendant la tempête, on est resté 24h à naviguer au moteur. Vivre ça "à l'ancienne", tout à la voile, ça aurait peut-être été encore plus kiffant mais on n'aurait jamais pu arriver pour le 8 mai. On a repris notre rythme au gré du vent et ce soir je vais peut-être avoir la chance d'en profiter en grimpant pour la première fois sur le mât principal. De là haut on a un sentiment de liberté indescriptible, et j'espère ne pas voir la terre tout de suite parce que je voudrais que le trajet dure encore."
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