François-Xavier Bellamy (LR) prône un arrêt des financements publics à Sciences Po
Par La Provence (avec AFP)
François-Xavier Bellamy, tête de listes Les Républicains aux européennes, lors du lancement de la campagne, le 23 mars 2024 à Aubervilliers, près de Paris
PHOTO AFP / Dimitar DILKOFF
La tête de liste Les Républicains (LR) aux élections européennes François-Xavier Bellamy a demandé dimanche au gouvernement d'envisager un arrêt des subventions publiques à Sciences Po Paris, théâtre vendredi d'un blocage par des étudiants propalestiniens, ensuite résolu par un accord avec la direction de l'établissement.
Interrogé au Grand rendez-vous CNews, Europe 1, Les Echos, il a estimé que le gouvernement devrait "stopper les financements publics à Sciences Po parce qu'on ne peut pas financer une école qui est devenue le lieu d'un entrisme, mélange de gauchisme et d'islamisme, qui légitime des propos antisémites et des actes de violence".
François-Xavier Bellamy a également reproché à la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau d'avoir soutenu un "accord de la honte" entre la direction de Sciences Po et les manifestants propalestiens. Vendredi, ces manifestants soutenus par des députés de la France insoumise (LFI) avaient bloqué et partiellement occupé l'établissement, creuset des élites françaises.
La situation s'était cependant apaisée dans la soirée, lorsque la direction avait annoncé la suspension de procédures disciplinaires et l'organisation d'un débat interne la semaine prochaine.
#SciencesPo est devenue le symbole du renoncement et de la démission. Plutôt que de soutenir cette dérive, il faudrait stopper les financements publics à cette école, devenue le lieu d'un entrisme mélangé de gauchisme et d'islamisme qui légitime l'antisémitisme et la violence. pic.twitter.com/v8lBEO0SQv
— Fx Bellamy (@fxbellamy) April 28, 2024
François-Xavier Bellamy, qui est crédité d'environ 8% par les sondages pour les élections européennes du 9 juin, a plaidé pour la "fermeté" contre ces blocages dans les universités, qui font écho à un vaste mouvement en cours aux États-Unis, afin d'"éviter la contagion".
Le Premier ministre Gabriel Attal avait affirmé samedi qu'il n'y aurait "jamais de droit au blocage, jamais de tolérance avec l'action d'une minorité agissante et dangereuse qui cherche à imposer ses règles à nos étudiants et nos enseignants".
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