Classés, deux célèbres chalets de Château-Arnoux-Saint-Auban entrent un peu plus dans l'histoire
Par La Provence
Sur les deux habitations réalisées par le célèbre architecte designer Jean Prouvé, ce sera désormais l'intérêt public qui prévaudra sur celui des propriétaires.
Photo DR
Château-Arnoux-Saint-Auban
Deux "chalets Prouvé", construits en 1943 sur le territoire de la commune bas-alpine de Château-Arnoux-Saint-Auban et déjà inscrits au titre des Monuments historiques en 2002, viennent d'être classés par le ministère de la Culture.
Cela a été annoncé lors du dernier conseil municipal de Château-Arnoux-Saint-Auban et c'est donc officiel : deux "chalets Prouvé" de Saint-Auban (installés au 3 et 9, rue de la Colline), déjà inscrits au titre des Monuments historiques en 2002, viennent d'être classés au niveau national par le ministère de la Culture.
Cette nouvelle est d'importance car désormais, ce sera l'intérêt public qui prévaudra sur l'intérêt des propriétaires, outre de nombreux autres domaines (exigences et avantages). Raymond Ganzoin, un des animateurs de l'association Jean-Prouvé à Saint-Auban, précise que ce sont les premiers et seuls bâtiments contemporains du département à avoir obtenu ce classement dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Jean Prouvé, à la vision audacieuse, fut un pionnier dans le domaine de la construction préfabriquée, innovante. Il a créé des maisons simples, modernes et durables, capables de s'adapter à l'évolution du monde.
Inspirer l'architecture d'aujourd'hui
Une trentaine de ces chalets de 64 mètres carrés, entièrement en bois, ont été construits à Saint-Auban en 1943 par l'entreprise Bureau central de construction, avec le concours des ateliers du très célèbre architecte et designer français Jean Prouvé (et de l'architecte Pierre Jeanneret, cousin de Le Corbusier), qui ont fourni le principe constructif et certaines pièces de ces maisons à portique axial (module cubique de huit mètres de côté), disposant de fenêtres à guillotine et d'un compas en bois qui maintient une poutre faîtière. Si le bois a été utilisé, c'est que le métal était réservé à l'effort de guerre et ces maisons n'étaient pas destinées à durer.
Si la plupart des maisons ont été malheureusement détruites, il en subsiste heureusement aujourd'hui quatre, dont une a été acquise par la Ville de Château-Arnoux-Saint-Auban, qui compte la restaurer pour en faire une vitrine de ces réalisations propres à inspirer l'architecture d'aujourd'hui.
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